• 1. Profil 

    Mila a 11 ans, elle est élève en 6ème primaire à Andenne. Mila n'a pas de trouble d'apprentissage mais elle a parfois des difficultés à rester concentrer car elle est très sociable et bavarde. Ses résultats sont bons dans l'ensemble sauf en fractions. En effet, cette matière a toujours été sa faiblesse, ce qui a créer un véritable réticence à travailler ce sujet. Nous avons donc décidé de travailler cette matière ensemble afin qu'elle y reprenne gout. 

    Pour commencer voici le profil de Mila sous forme de tableau et de mindmap : 

    Légende : 

    -En orange : les points faibles.

    -En vert : les points forts. 

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    2. Déroulement

    En observant ses exercices, j'ai compris que sa difficulté était de comparer les fractions ( plus grande, plus petite) et aussi de savoir reconnaître les fractions équivalentes. 

    Première séance : 

    Lors de la première séance (1h), nous avons commencé par quelques jeux très simples afin de lui faire reprendre confiance en elle : 

    - Un memory : Mila devait retrouver les paires en associant la fraction écrite en chiffre et la représentation correspondant à celle-ci. 

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    - Un bingo : le but étant également de savoir associer les fractions sous forme de nombre et leur représentation. Pendant ce jeu, j'ai tout doucement commencé à essayer de lui faire comprendre la notion de fraction équivalente. Exemple : je lui faisais remarqué que le fraction 1/4 pouvait correspondre à la représentation de la fraction 3/12. Elle remarquait donc que la surface colorée était la même pour les deux fractions. 

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    -Un UNO : même règle que pour un UNO classique sauf que les nombres sont remplacés par des fractions. Ce jeu m'a également permis d'appréhender les fractions équivalentes. Exemple : je faisais remarqué à Mila que elle pouvait placé la carte 1/2 sur la carte 4/8, lorsque c'était nécessaire, je lui demandais de représenter la fraction sous forme de camembert afin qu'elle constate que la partie colorée était identique pour les deux cartes. 

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    Après quelques parties, lorsque Mila était habitué aux carte, j'ai proposé un autre jeu à Mila afin de commencé à aborder les comparaisons de fractions. Le nouveau but du jeu était de placé une fraction plus grande ou équivalente à celle placé avant. Mila s'en ai bien sortie. Nous avons terminé la séance par une feuille d'exercice, dans le premier exercice, Mila devait représenter les fractions écrites en chiffre, le deuxième exercice était de déterminer si les fractions étaient équivalentes et si elle y arrivait, elle pouvait déterminer quelle fraction était la plus grande des deux. 

    Deuxième séance : 

    Pour commencer la deuxième séance, j'ai demandé à Mila de choisir un des jeux de la première séance afin de faire un petit rappel. Nous avons donc rejoué au Bingo. Maintenant que les bases étaient revues et que Mila avait un peu repris confiance en elle, nous avons pu avancer un peu plus. 

    J'ai donc proposé un nouveau jeu nommé "La course au pizza", un jeu sous forme de jeu de l'oie avec trois types de question :

    -Représenter les fractions demandées (cartes vertes). 

    -Déterminer les fraction représentées (cartes roses).

    -Comparer les fractions (cartes bleues).

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    Je trouve que les cartes étaient particulièrement bien faites car elles permettaient vraiment de travailler tout en jouant et surtout en visualisant. Par exemple pour les cartes vertes, le fait que le camembert où il faut représenter la fraction 1/2 est séparé en 4 parts ce qui oblige l'élève à travailler les fonctions équivalentes. En effet, Mila a colorié la moitié du camembert, elle s'est donc rendu compte que 2/4 était égal à 1/2. 

    Les cartes les plus difficiles étaient les cartes bleues car il fallait comparer des fractions. Pour ces cartes j'ai proposé à mon élève deux stratégies : 

    - Représenter les deux fractions sous forme de camembert afin de voir quel camembert était le plus colorié. 

    -Mettre les fractions sur le même dénominateur. 

    Grâce à l'explication de la deuxième technique, je commençais déjà à poser les bases pour qu'elle puisse apprendre à calculer avec des fractions. 

    A la fin du jeu, j'ai proposé à Mila de faire une synthèse des stratégies, nous avons fait la liste de toutes ses stratégies ensemble et après je lui ai donné une feuille de couleur afin qu'elle réalise sa propre synthèse et qu'elle retienne mieux. 

    Troisième séance 

    Nous avons commencé cette séance par une petite feuille d'exercices. Cette feuille contenait des exercices correspondant à ce que nous avions déjà travaillé et aussi un exercice pré-test dans lequel Mila devait calculer avec des fractions. J'ai également testé mon élève sur sa connaissance de la valeur d'un fraction en nombre entier, par exemple 4/4 = 1. 

    Ensuite Mila avait un devoir sur les fractions donc nous l'avons réalisé ensemble et puis nous avons fait un petit jeu, un petit parcours qui avait pour finalité quelques calculs à résoudre sur une tableau blanc. Cette séance était moins intense car nous nous étions déjà vu cette semaine et je ne voulais pas exagérer. 

    Quatrième séance 

    Nouveau jeu : la chenille des fractions, un nouveau jeu de l'oie avec trois types de cartes également : 

    - Cartes "problèmes" (cartes vertes). 

    - Comparer des fractions (cartes jaunes). 

    - Ecrire la fraction sous forme de nombre entier ( cartes bleues). 

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    Après cette séance, nous avons refait une synthèse complète sur les fractions et surtout sur les stratégies. 

    Mila se sentait remise à niveau dans cette matière donc nous avons décidé d'arrêter ici pour cette matière. 

    Juste avant la fermeture des écoles, Mila avait demandé à me voir pendant les vacances de Pâques afin de se préparer au CEB, principalement pour la partie "problèmes", je lui ai donc envoyé plusieurs exercices à effectuer chez elle mais aussi des jeux afin qu'elle puisse s'exercer en jouant avec sa famille.  Evidemment je restais à sa disposition si elle avait des questions. 


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  • 1. Théorie 

    Une classe à plusieurs divisions est une classe dans laquelle plusieurs années sont mélangées. 

    Le principal avantage de ce type de classe est la continuité de l'apprentissage. En effet, les élèves gardent plus longtemps la même enseignante ce qui permet un meilleure suivi et une meilleure prise en charge. Le deuxième avantage est que ce type de classe permet généralement aux enfants de développer leur autonomie. Cependant, une bonne organisation est nécessaire afin que les enfants ne soient pas pendant deux années ou plus à des matières et des activités similaires. 

    2. Observation P5/6

    Par chance, j'ai eu la chance d'aller observer en janvier la classe dans laquelle je devais me rendre pour réaliser ce stage ce qui m'a permis de comprendre le fonctionnement d'une classe à plusieurs divisions. Au niveau de l'organisation, les activités de français et de math étaient séparées en fonction des années des enfants, les autres activités ( éveil, religion, art, etc) étaient communes à toute la classe. Lorsque l'institutrice travaille avec un groupe, les autres élèves sont en autonomie. L'institutrice leur distribue un travail à réaliser seul, une lecture, des calculs ou encore des travaux en cours. Dés le début de la journée l'institutrice annonce les activités prévues, chaque élève sait alors à quel moment il doit travailler en autonomie. 

    En ce qui concerne la disposition spatiale, l'institutrice a essayé plusieurs agencements. Lorsque je suis allée observer, les élèves étaient répartis en fonction de l'heure année d'étude, les 5èmes d'un côté et les 6èmes. De cette manière, lorsque l'institutrice travaille avec un groupe, l'autre peut se concentrer plus facilement. Cependant lors des activités communes, elle n'hésite pas à mélanger les élèves. 

    Si j'avais eu l'occasion de réaliser ce stage, j'aurai aimé essayer de rendre les enfants encore plus autonomes. Lors de mon stage dans le spécialisé, ma classe était divisée en plusieurs groupes de niveau, pour pouvoir travailler avec un groupe sans être interrompue par le reste de la classe j'avais prévu un meuble d'autogestion. Ce meuble était divisé en plusieurs matières ( français, math et casses têtes) et en plusieurs niveaux qui correspondaient aux groupes de niveaux de la classe ( groupe 1,2 et 3). Ce système a très bien fonctionné dans cette classe j'aurai donc aimé réitérer l'expérience lors de mon stage en P5/6.Chaque groupe aurait eu a disposition un meuble autogestion qui auraient également été divisé en fonction des matières et des difficultés des activités. Les enfants auraient également eu à leur disposition une fiche "autonomie", celle-ci reprendrait la liste de toutes les activités proposées aux élèves, ils devraient la compléter au fur et à mesure et y noter leurs éventuelles difficultés. Au fur et à mesure, lorsque j'aurai appris à mieux connaitre les enfants et leurs niveaux, j'aurai surligné dans leur fiche les activités qu'ils devaient réaliser en priorités pour pallier à leurs éventuelles difficultés.

    3. Ma vision d'une classe à plusieurs divisons  

    Une classe à plusieurs divisons est basé sur l'autonomie et la différenciation.  La classe est divisé en plusieurs groupes de niveau, les groupes peuvent être soient en fonction de l'année dans laquelle se situe les enfants ou en fonction du niveau réel de chaque enfant. Lorsque l'institutrice travaille avec une partie de la classe, le reste des enfants doivent travailler seul, ce qui leur apprend à devenir autonomes. De plus les travaux proposés aux élèves en autonomie peuvent être différents en fonction des besoins de chacun, ce qui permet une grande différenciation.

    Au niveau de la disposition des élèves, plusieurs disposition sont possibles soit on sépare les enfants en fonction de leur année, soit on peut mélanger les deux années. De cette manière, les 6èmes pourraient ainsi venir en aide au 5èmes quand l'occasion s'y prête ce qui leur permettrait de revoir la matière par la même occasion. Et à l'inverse, les 5èmes pourraient déjà écouter un petit peu la leçon des 6èmes ce qui pourrait d'un part, leur servir de phase d'imprégnation et d'autre part permettre aux élèves les plus avancés de prendre de l'avance et de se dépasser. Si le budget le permet, je pense que des casques anti-bruit pourraient être mis à disposition afin que le groupe en autonomie puisse se concentrer sans être distrait.

    Enfin, une autre organisation est possible sous forme de classe flexible : les élèves n'ont pas de place pré-définies et ils s'installent où ils le souhaitent en fonction de l'activité. L'institutrice peut également prévoir des places pour les activités en groupe et d'autres pour les activités séparées, les élèves disposeraient du planning de la journée et se rendraient à leur place en fonction de l'activité, c'est ce qu'on appelle une classe semi-flexible. Ce système permettrait de mélanger les niveaux quand la matière le permet mais aussi de permettre à chacun de se concentrer lors des activités en autonomie. Evidemment le choix de l'organisation dépend de chaque classe et je pense qu'il est important d'essayer plusieurs possibilités afin de trouver celle qui convient à tous. 

    Dans les années à venir si j'avais une classe à plusieurs divisions j'aimerai me diriger vers une classe semi-flexible. Les enfants seraient habitué à travailler en autonomie, ils auraient un plan de travail à leur disposition avec les activités qu'ils devraient réaliser à leur guise. Je pense que ce système permet aux élèves de travailler dans de meilleures condition et surtout cela évite de devoir sans cesse les rappeler à l'ordre. Grâce à l'autonomie que les élèves auront acquis, lorsque je devrais découvrir une nouvelle matière avec une partie de la classe, les autres enfants pourraient continuer à travailler sans avoir besoin de moi. Evidemment ce système ne peut fonctionner que si les enfants sont impliqués, pour cela il est important de proposer à chaque élève un travail qui lui convient sur le fond mais aussi sur la forme. Par exemple, pour réaliser des exercices, certains élèves se dirigeront vers les cartes à tâche, d'autres vers les feuilles d'exercices ce qui permet encore une fois de différencier et de permettre à chaque élève de s'épanouir.

    Je souhaiterai une classe semi-flexible dans un premier temps car je pense que les enfants ont quand même besoin d'être encadré de temps en temps. Pour moi, il est important de découvrir la matière avec eux et puis qu'ils avancent en autonomie à leur rythme. Les moments en groupe permettent d'assurer le fait que chaque élève ait découvert la matière correctement. De cette manière, je serai certaine qu'ils démarrent les exercices sur des bases solides et qu'ils ne feront pas fausse route dés le début.

    Je pense vraiment que cette manière de travailler est celle qui convient le mieux dans une classe à plusieurs division mais aussi dans une classe simple afin que chaque puisse travailler à son rythme. Même si ce système demande une grande préparation en amont, cela me permettrait d'être plus disponible pour les élèves en classe et de mieux cibler leur difficultés. 

    Si possible, j'aimerai également travailler sous forme de dossier d'apprentissage afin de pouvoir suivre le développement des compétences chez chaque élève. Je pense que ce dossier se marie très bien avec la classe semi-flexible et le travail en autonomie que celle-ci demande. En effet, il permettrait à chaque élève de définir ses forces et ses faiblesses et surtout de voir son évolution. 

    En ce qui concerne les évaluations, dans l'idéal, celles-ci devraient s'accorder avec le travail en autonomie. Lorsqu'un élève se sent prêt dans une matière il réaliserait un exercice similaire à celui proposer en autogestion en guise d'évaluation. Cela permettrait de suivre l'évolution de chaque élève mais aussi de leur apprendre à s'auto-évaluer et à se connaitre davantage. Cependant, en fin de mois par exemple, je souhaiterait réaliser des évaluations communes afin de m'assurer que chaque élève avance dans son travail et n'est pas perdu. Cette évaluation serait bien évidemment annoncée et les élèves seraient informés de son contenu car l'évaluation ne doit pas être un piège ni une source d'angoisse pour les élèves. 

     

     


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  • Pour que les activités données soient au maximum intégrées par chaque élève il est important de les connaitre un maximum. Au plus on connait ses élèves, au plus on sait de quelle manière aborder la matière afin que chacun se sente à l'aise et soit au maximum de ses capacités. 

    Il est important d'observer : 

    - Les forces 

    - Les faiblesses 

    - Le comportement en classe 

    - Le comportement dans la cour

    - Les relations avec l'enseignant et avec les autres élèves 

    - Les éléments psychomoteurs importants ( tics, découpage, mimiques, posture, etc.)

    - Les indices indiquant des troubles éventuels

     

    Afin de bien observer les élèves voici les deux outils que j'utilise pour dresser le profil de chaque apprenant : 

    - Dans un premier temps, j'utilise le mindmap que nous avons créer en classe. Je surligne en vert les points positifs que j'ai repérer chez l'enfant, ses forces et en orange les faiblesses de l'enfant, ses difficultés. 

    Profil de l'apprenant

     

    Après le mindmap, je complète le tableau suivant ce qui me permet d'affiner mon observation et de noter par moi-même les points qui doivent attirer mon attention lorsque je créée une activité.

    Par exemple, lors de mon stage dans le spécialisé, j'avais eu l'occasion d'observer le comportement de chaque élève dont Galleord. En dressant son profil, j'ai compris qu'il fallait avoir un rapport avec lui basé sur l'humour et la valorisation, cette observation m'a permis d'avoir une très bonne relation avec lui. Il était très participatif et motivé ce qui n'aurait pas été le cas si j'avais tout de suite été "sévère" avec lui. Exemple contraire, en observant Dylan et Wendy j'ai compris que je devais d'abord asseoir mon autorité sinon ils ne m'auraient pas respecté et rien pu leur apprendre. 

    En conclusion, il est indispensable de bien connaitre ses élèves afin de pouvoir créer une bonne relation, un bon climat de classe mais aussi pour pouvoir mener à bien chaque activité. Sans mes observations et les conseils de mes maîtres de stage sur certains élèves je pense que j'aurai mis plus de temps à cerner la classe et à créer un climat et des activités adéquates. 


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  • La première réunion avec les parents est très importante pour instaurer une bonne relation avec les parents. Je pense qu'il faut leur montrer qu'on a confiance en nous et surtout que l'on croit en nos méthodes, qu'on sait ce qu'on fait. Il faut leur expliquer clairement notre pédagogie et comment elle fonctionne afin qu'ils comprennent nos choix et se sentent à l'aise. Je pense aussi qu'il est important d'instaurer une relation "cool" tout en gardant une certaine limite. Personnellement je veux que les parents se sentent à l'aise avec moi, de cette manière en cas de problème ils pourraient venir m'en parler ouvertement sans rentrer dans le conflit. Bien évidemment, il faut garder une certaine limite pour ne pas recevoir des appels incessants des parents inquiets. 

    Au niveau de la mise en place, il faut évidemment choisir un horaire qui convient à un maximum de parents. Je préparerai aussi un petit buffet au fond de la classe afin que chacun puisse faire connaissance et discuter un petit peu en fin de réunion. Enfin j'aimerai que chaque parents s'asseye (dans la mesure du possible) à la place de son enfant, pour cela j'aimerai que chaque enfant aie préparer une petite devinette à ses parents pour qu'il trouve sa place. Exemple : Je suis assis dans la deuxième rangée entre Emma et Jean. De cette manière les parents devront collaborer afin que chacun trouve sa place, ce qui permettra un premier contact plus amusant. 

    Voici les points que j'aborderais avec les parents et ce que je pourrais leur dire si j'imagine ma première réunion de parents : 

    1. La vie de la classe 

    Les mots clés : une place pour tous / Cohésion / Solidarité / Pédagogie positive. 

    Le but est que chacun se sente intégré et à l'aise. Les projets, le titulariat et les activités d'implication dans le milieu travaillent dans ce sens car ce sont des moments qui impliquent de la solidarité et de la cohésion de groupe. Un climat de classe positif et encourageant permets aux élèves de développer tout leur potentiel et surtout d'oser exprimer leurs difficultés s'il y en a. 

    2. La pédagogie 

    Projet

    L’année sera rythmé par plusieurs projets de classe, certains seront imposés et d’autres seront choisis par les élèves.

    La pédagogie par projet permet d’augmenter la motivation des élèves et donne du sens au apprentissage. De plus, les projets permettent de souder une classe et d’intégrer chaque élève.

    Différenciation

    Chaque élève étant différent, je mise sur la différenciation afin d’offrir le meilleur apprentissage à chaque élève.

    Autonomie

     

    Les élèves seront guidés vers l’autonomie tout au long de l’année grâce à des périodes d’autogestion et à des ceintures de compétences.

    3. Le programme 
    Afin de rassurer les parents, j'annoncerai le programme de l'année ainsi que les grandes matières abordées dans l'année. 
    4. Les dates / événements importants de l'année 
    Dans la mesure du possible, j'annoncerai également les dates importantes : voyages, excursions, marché de Noël, Fancy Faire, etc. C'est aussi l'occasion de proposer
    aux parents de s'impliquer dans la vie de l'école. 
    5. Bulletins / Évaluation / Devoirs
    Un bulletin sera remis à la fin de chaque semestre : (Toussaint, Noël, Pâques et Juin)
    Dans chaque bulletin il y aura l’appréciation de l’élève et de l’institutrice pour chaque matière, vous aurez également accès à leur carnet de ceintures de compétences
    afin pouvoir suivre leur progression.
    Les devoirs et évaluations seront annoncés chaque vendredi pour la semaine suivante au complet afin que chacun puissent organiser son temps à sa guise.
    6. Le matériel des enfants 
    Dans la mallette :
    Plumier : colle, ciseaux, crayons de couleurs, gomme, taille crayon et crayons ordinaires.
    Journal de classe.
    Farde maison (farde diviser en 5 compartiments) : les devoirs et synthèses seront placés dans le compartiment correspondant au jour du devoir ou de la leçon. 
    A l’école :
    Grosse farde divisés avec les intercalaires : exercices.
    Petite farde même intercalaires : synthèses.
    Cahier de brouillon. 
    7. Divers
    Enfin je terminerai par les informations liées à l'école : repas chaud / collation / règles / cours de gym / piscine / etc. 
     
    Après tous ça je prendrai un moment pour répondre aux questions des parents, pour écouter leurs inquiétudes, j'en profiterai aussi pour en apprendre un peu plus sur
    leur enfants (besoins spécifiques, dys, situation familiale, etc). 
     

     

     

     


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  • Voici le compte rendu de ce stage à travers chaque compétence : 

    Compétence 1 : 

    Pour cette compétence j'ai eu un peu plus de difficulté au début car c'était très difficile de se rendre compte du niveau de chaque élève.

    Il y avait 3 niveaux dans la classe : 

    Groupe 1 (Chaïma, Wendy, Louis-Alexandre et Nelson) : Ils avaient entre 9 et 12 ans, c'était le groupe le moins avancé, ils ne savaient par encore bien lire ni calculer avec des nombres au dessus de 20. Chaïma avait plus de difficultés que les autres en calculs car elle a encore du mal à reconnaître les nombres. 

    Groupe 2 ( Gaellord et Maeva ) : Le groupe 2 était un peu plus avancé que le groupe 1 au niveau de la lecture principalement. Gaellord était plus avancé que Maeva, notamment en calculs, il sait calculer avec de grands nombres contrairement à Maeva qui ne sait calculer qu'avec les 20 premiers nombres. Donc pour les mathématiques Gaellord était compris dans le groupe 3 et Maeva dans le groupe 1. 

    Groupe 3 ( Dylan et Lucinda ) : Lucinda et Dylan étaient sur le papier les plus avancés de la classe, c'était leur dernière année dans cette école. Cependant au fur et à mesure de mon stage, j'ai pu constater que Lucinda avaient beaucoup de difficultés en calculs. 

    Pendant mes préparations j'ai donc séparés tout ces niveaux, certaines de mes activités n'étaient que pour le groupe 1, d'autres que pour le groupe 2, etc. Lorsque je travaillais une leçon avec un groupe je plaçais les autres élèves en autogestion. 

    D'autres leçons étaient communes à tous les élèves, ce qui étaient difficile car il y avait quand même une grande différence de niveaux, pour éviter que les plus avancés s'ennuient, je leur proposais d'être moniteur ou de réaliser des exercices supplémentaires. 

    Je pense avoir bien préparer cette compétence, j'ai énormément différencier les apprentissages grâce au groupe de niveaux, de même dans le coin autogestion chaque élève pouvait trouver des cartes à tâches, jeux, ou fiches d'exercices de son niveau. 

    Compétence 2 : 

    Pour cette compétence j'ai remarqué qu'il faut énormément guidé les élèves lors des découvertes. Par exemple pour ma leçon sur le verbe avec Lucinda et Dylan j'avais prévu des indices au début et des fiches où les élèves pouvaient clairement trouver la réponse, mais si je n'était pas à côté à induire les réponses et à leur montrer sur quoi se focaliser, ils ne trouvaient pas la réponse seuls. 

    Lors de ma leçon sur l'heure aussi, lors des exercices malgré la synthèse et les exemples au tableau, Chaïma avait besoin que je sois à côté d'elle à lui poser les bonnes questions pour résoudre les exercices. 

    J'ai donc compris que dans le spécialisé il faut beaucoup de temps, de répétition et de soutien pour que les élèves retiennent et comprennent vraiment un concept. C'est très difficile pour eux car, comme nous l'avons vu lors de la conférence de Perrine Bigot, ils peuvent très bien comprendre un jour et le lendemain avoir tout oublié. Ils doivent se concentré beaucoup plus qu'un autre élève pour réalisé la même tâche, ce qui signifie aussi que notre présence et notre soutien est d'autant plus important.

    Compétence 3 : 

    Pour cette compétence je n'ai pas éprouvé beaucoup de difficulté car les sujets étaient assez simple. Les sujets qui m'étaient totalement inconnus étaient "le loup" et "David et Goliath" je les ai donc travaillé encore plus que les autres. Pour le reste des sujets, je les avais déjà travaillé soit en stage soit à la haute école donc j'avais déjà beaucoup de renseignements sur ces matières. Ce qui était difficile c'était de déterminer où s'arrêter avec les élèves. Par exemple pour l'indicatif présent, je me demandais si je devais découvrir avec eux les difficultés propres à ce temps ou si je devais m'arrêter aux terminaisons générales, etc. J'ai donc beaucoup discuté avec ma maitre de stage afin de prendre les meilleurs décisions ensemble. 

    Compétence 4 : 

    Comme je l'ai dis dans le compte rendu de mon premier stage, c'est une compétence dans laquelle j'ai vraiment évolué durant mes années à Champion et maintenant j'ai beaucoup plus confiance en moi au niveau de l'orthographe. En ce qui concerne la présence en classe, ma maitre de stage était très contente de moi, je pense que j'ai réussi à être ferme mais bienveillante e encourageante. 

    Compétence 5 : 

     Dans le spécialisé, il est plus difficile de faire sa place auprès des élèves car ils n'ont qu'un seul "maitre" et c'est le titulaire. Même les autres professeurs (éveil, religion, gym, etc) n'ont pas le même contact avec les élèves que le titulaire. J'avais donc un peu d'appréhension sur ce point à l'approche de ce stage car j'avais pu observer le comportement changeant des élèves. Heureusement, ma maitre de stage m'a donné beaucoup de conseil sur comment agir avec chacun des élèves. Par exemple, avec Gaellord, elle m'a dit qu'il fallait lui répondre par l'humour et que soit il allait m'adorer soit me détester, et ça a marché, j'ai rigolé avec lui dés mes journées d'observations et il était tout de suite impliqué et participatif, je voyais qu'il voulait bien faire pour me faire plaisir. 

    J'ai pour habitude d'essayer de mettre une ambiance ferme, bienveillante mais aussi avec de l'humour. Ici j'ai mis un peu plus de temps à me lâcher car je voulais qu'ils me respectent et je voulais éviter les débordements. La deuxième semaine, j'ai pu mettre un peu plus rire avec eux car nous avions établi une chouette relation. 

    Compétence 6 : 

    Comme lors de mon premier stage, j'ai eu énormément de chance car l'équipe enseignante était vraiment très accueillante et je me suis tout de suite sentie à l'aise. 

    Compétence 7 : 

    La directrice ne travaillant pas dans l'école, je ne l'ai rencontré que le lundi de la deuxième semaine. Je me suis cependant présenté au coordinateur dés le premier jour, il était très bienveillant, il me demandait tous les jours comment se passait le stage, etc. Le dernier jour je suis également allé le saluer et il a dit qu'il était très content des stagiaires de cette année et il m'a remercié, c'est très encourageant d'avoir ce genre de retour de la part d'un professionnel. 

    Je pense avoir respecté tous les points demandés, ma maitre de stage ayant du rentrer chez elle le dernier jour, j'ai entièrement nettoyé sa classe avant de partir, elle était ravie. 

    Compétence 8 : 

    Pour cette compétence j'ai vraiment essayé de me dépasser, j'ai prévu un coin autogestion afin que les élèves deviennent autonomes, au fur et à mesure je me suis remis en question et j'ai ajusté ce coin afin d'en tirer le meilleur. 

    J'ai également voulu mettre en place un projet avec les élèves : présenter les talents de la classe. Malheureusement, je n'ai pas pu finaliser le projet car le stage a été écourté... 

    Compétence 9 : 

    Comme à chaque stage, j'ai rempli la fiche n°3 de l'outil de réflexivité après chaque journée. Cependant j'ai encore eu de la chance car la communication avec ma maitre de stage était très fluide, elle me donnait des petits conseils et j'essayais de les appliquer directement ce qui lui faisait très plaisir. Je pense que c'est important d'être à l'écoute et de montrer au maitre de stage qu'on tient compte de ses remarques. Il est aussi important de "défendre" ses opinions et de pouvoir avoir une discussion ouverte afin de trouver un bon compromis. Encore une fois, je pense que lorsque la relation est bien établie, les fiches deviennent superflues. 

    Compétence 10 : 

    Encore une fois, l'école ne disposais d'aucun outil informatique. J'ai cependant amené mon ordinateur portable à plusieurs reprises afin de montrer aux élèves des vidéos. Comme il n'était que 8, nous pouvions nous placer dans le coin "rassemblement" et être à l'aise pour regarder les vidéos. 

    Conclusion : 

    C'était un stage que j'appréhendais beaucoup et j'ai été agréablement surprise. J'avais peur de ne pas savoir faire ma place dans ce type d'enseignement. Finalement j'ai beaucoup apprécié, travailler par groupe de niveau permet de se focaliser sur chaque élève et de lier une vraie relation de confiance avec eux. De plus j'ai adoré travailler avec un meuble d'autogestion! Je pense que c'est un très bon système mais il doit être utilisé sur une longue période pour devenir vraiment intéressant. Au début les élèves sont "excités" par cette nouveauté et donc ils veulent tout tester le plus rapidement possible, je pense qu'au fil du temps l'excitation redescendrait et le travail deviendrait plus important que la rapidité. Dernier point positif, j'ai beaucoup aimé la diversification des activités ; cuisine, bricolage, sport, zumba, ce sont des sujet que l'on aborde pas dans tous les stages et ces activités permettent d'avoir une relation différente avec les élèves et de se rencontrer dans une ambiance plus détendue et moins scolaire ce qui est très agréable.

    Malgré ces points positifs, j'ai quand même été très surprise par les "crises" de certains élèves. Par exemple, le vendredi de la première semaine je surveillais la récréation des grands avec ma maitre de stage quand un élève a fait une crise, trois membres du corps enseignant ont du l'attraper pour le "maitriser" tout en encaissant quelques coups. Les cris et la violence m'ont choqués, ça faisait une semaine que j'étais là et je n'avais jamais vu ça. Lorsque l'enfant fut calmé, il a expliqué qu'il était stressé car il retournait chez son père le week-end et ce dernier lui avait dit que s'il faisait des bêtises il le ferait adopter. C'est ce qui est difficile dans l'enseignement spécialisé, nous sommes face à certains enfants vraiment malheureux et c'est parfois difficile de rester ferme car on ne veut pas en rajouter. Par exemple, un de mes élèves se mutilait et disait qu'il allait se gratter jusqu'au sang, il avait un comportement négatif ce qui rendait sa relation avec certains enseignement vraiment difficile. Un jour, il est arrivé à l'école de très bonne humeur, il était si excité que c'était difficile de travailler avec lui, je ne voulais pas le brimer car c'était la première fois que je le voyais joyeux mais travailler dans ces conditions était vraiment fatigant. 

    En conclusion, j'ai été agréablement surprise par cette expérience, j'ai pris du plaisir à enseigner à ces enfants mais je ne sais pas si je pourrais m'épanouir dans ce type d'enseignement sur une longue durée. 


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